Laurence De La Ferrière a été nommée par le Ministère de l’Outremer pour diriger l’activité française en Antarctique. Elle est partie pendant 13 mois dans une base qui s’appelle Dumont-Durville, qui se trouve en Terre Adélie. Elle est passée d’une expédition d’une totale solitude à une expédition d’une totale collectivité. Laurence est une sportive de haut niveau.
Elle précise que l’Antarctique est un paysage immense et fascinant. En 9 mois d’hivernage, il n’y a aucun contact avec l’extérieur. Cette mission d’équipe a été une belle expérience. Où l’on est obligé de vivre avec la nuit polaire, avec les vents catabatiques, qui dépassent les 300 kms/h et où les missions scientifiques sont dangereuses à réaliser.
En rentrant, à une occasion incroyable qui s’appelle « les mystères incroyables du 21ème siècle de St Tropez », en septembre 2015,il y a eu des conférences avec 2 ou 3 autres aventuriers et la rencontre avec Marie Vincente Latécoère, qui a aussi été sportive de haut niveau dans le domaine du Karaté.
Elle a proposé de faire vivre l’esprit de Latécoère, des lignes aériennes, de l’aéropostale avec quelque chose de novateur, pour permettre à des jeunes qui ont des projets difficiles à réaliser en équipe, de les aider à les réaliser de manière un peu plus facile. Ainsi est né Latécoère Explorer. Marie Vincente précise qu’elle voulait surtout faire un centre de réunion mais, précise t’elle, mais qu’elle ne savait pas trop comment le structurer. Laurence lui a précisé qu’il fallait un objectif.
Laurence présente l’équipe en place pour cet objectif qu’elle qualifie de derniers utopistes. Le projet, c’est donc la mise en contact de quelqu’un qui a une belle idée, avec une équipe qui peut la réaliser : c’est donc Latecoère Explorer. Cette équipe est donc constituée de Jean-François Clervoy, Jean-Louis Etienne, Gérard Fedzer, Raphael Domjean, Laurence de La Ferrière, Catherine Maunory, Bertrand Picard, Francis Rocard. Toute cette équipe a un passé derrière, au niveau des expéditions et éprouve le besoin de transmettre et de partager pour les jeunes qui arrivent derrière.
Quelques images sont montrées de différentes expéditions., dont certaines avec des vents catabatiques allant à environ de 300 km/h, des images du Groënland.
Les températures moyennes en Antarctique peuvent descendre en été à – 30/40 à l’abri du vent et en hiver à – 90 degrés Celsius. Le plus grand danger en antarctique est la gestion du froid. Il faut accepter le froid et ne pas en avoir peur.
La résistance au froid passe surtout par la dimension psychologique.
Laurence montre quelques photos de son expédition en Himalaya avec de nombreuses crevasses, des glaciers, des sommets difficiles techniquement. Elle a également gravi l’Anapurna.
Elle cite à nouveau Gérard Fedzer, Francis Rocard, Catherine Maunory, présidente de l’Aéroclub de France, Jean François Clervoy (voyages dans l’espace), Raphael Domjean.
La Fondation Latécoère. fera appel à des mécénats et des sponsors pour financer cette association.
Le projet retenu est celui de Loic Blaise qui était pilote mais qui, à cause d’une sclérose en plaque, a du renoncer à sa licence de pilote mais il a le droit de piloter des ULM et a décidé de faire le tour du monde au niveau du cercle arctique en hydravion. Il fait ça pour passer un message d’espoir à tous ceux qui sont malades et gravement malades.
Il va partir en mai 2017 mais recherche des sponsors pour financer son projet. Il partagera son vol avec un cosmonaute russe qui lui permettra d’avoir les autorisations pour survoler la zone russe. C’est le premier tour du monde au niveau du cercle polaire en 80 jours. Avec des drones, il va pouvoir cartographier les images pour la fonte des glaces. Cela fait environ 17 000 Kms. Quelques images de ce projet sont montrées. Une équipe de production devrait le suivre. L’objectif est aussi
De faire construire un boitier spécial 3D avec lequel les enfants vont pouvoir le suivre en permanence, en direct.
Cette opération est dédiée à tous les enfants du monde hospitalisés en hospitalisation de longue durée pour leur insuffler l’envie de se battre.
C’est aussi une initiative en faveur de la recherche médicale pour les patients atteints de SEP et de donner un peu plus de visibilité à cette maladie et comment la gérer dans cette situation.