« J’ai débuté la sculpture au Salon Bosio à Monaco. Très rapidement, je suis partie à l’Académie de Carrare, où là aussi, après avoir par des amis, connu la ville de Pietrasanta, j’ai trouvé tout ce que je désirais.
Fonderies, ateliers de sculpture de marbre, car étant autodidacte, il me fallait apprendre en regardant les artistes travailler. Etant d’un naturel très indépendant, ce système (plus difficile) me convenait parfaitement.
Voici comment au fil des années, grâce à un travail très dur, et à la confiance des personnes qui me commandaient des sculptures, soit en bronze, soit en marbre, j’ai pu faire mon métier de sculpteur. Métier difficile dans tous les sens du terme : dur physiquement, financièrement, mais surtout parce que comme sculpteur sur marbre, je rentrais dans un monde réservé aux hommes, mais cela ne m’a jamais arrêté, car quand on découvre un métier qui correspond à ce que vous cherchez, la passion l’emporte ».